La Fédération Internationale de Voile (ISAF) a voté par 19 voix contre 17 l’éviction de la planche à voile au profit du kite surf, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Ce changement dans les séries olympiques sera effectif dès les Jeux Olympiques de Rio en 2016. Le kitesurf, sport en plein développement frappe depuis longtemps à la porte de l’ISAF mais une nouvelle pratique – quelque soit le sport – est souvent d’abord admise en observation pour permettre à chacun de s’y adapter et il est rare qu’un choix soit fait de manière aussi brutale. Dans les faits, les planches à voile seront exclues, dès l’année prochaine, de la Sailing World Cup et remplacées par les ailes de kite, notamment sur l’étape française de la Coupe du Monde : la SOF. Cette décision est un coup dur pour la France, nation du windsurf par excellence et pour les jeunes- comme Thomas Goyard du Pôle France de La Rochelle – qui s’entrainaient activement pour les JO de Rio. Depuis 1984 les véliplanchistes tricolores ont rapporté deux médailles d’or, une médaille d’argent à la France et de nombreux titres et de podiums planétaires.
La décision de l’ISAF soulève une autre question, celle de la délégation de l’Etat. Depuis près de 10 ans, le kitesurf, considéré comme un cousin du parapente, est sous la tutelle de la Fédération de Vol Libre (FFVL). La FFVoile a toujours contesté ce choix unique au monde qui se révèle aujourd’hui problématique puisqu’elle est la seule, en tant que membre de l’ISAF, à pouvoir sélectionner les athlètes aux Jeux Olympiques.
Au-delà de cette décision pour la planche à voile, le Star, quillard à deux équipiers, réalisera lui aussi son dernier tour de piste à Londres au même titre que l’Elliot (match race féminin) alors que deux nouveaux supports entrent en lice : le Mackay FX et le Nacra 17. Le premier est un skiff féminin et n’est autre qu’un 49er avec un gréement plus raisonnable alors que le Nacra 17 est un catamaran de 17 pieds dédié aux équipages mixtes.
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